vendredi 27 mars 2015

Soccer libre à l’université Moncton?

Par Abdelmalek Zahzam

Pour certain, cela semble n’avoir aucune importance qu’il y ait ou non du soccer libre à l’université. Pourtant présent dans la communauté universitaire, un grand nombre d’adeptes de soccer souhaite voir davantage. Quelle est l’importance de ce sport dans la communauté universitaire? Pourquoi est-ce aussi important du côté administratif?

Il n’est pas nécessaire d’apporter de preuve lorsqu’il s’agit d’affirmer que le soccer est l’un des sports les plus pratiqués dans le monde. Dans une université telle celle de Moncton, où une bonne partie des étudiants sont d’origine internationale et qui proviennent de régions où le «foot» est non un sport, mais une culture, il est inconcevable de penser qu’il n’y a pas d’endroit où ce sport ne peut être pratiqué. En effet, l’université détient 2 gymnases pouvant être configurés de plusieurs manières afin d’accueillir différentes disciplines sportives, incluant le soccer. Mais, lorsqu’il s’agit de pratiquer ce sport, cela est impossible. Lorsqu’on se rend au CEPS, pourtant, il y a des heures disponibles pour le basketball, badmintons et tennis. Des sports, certes, pratiqués, mais lorsque nous comparant la demande de ces derniers, la différence est complètement disproportionnée. 

Pourquoi venir dans une université? Pour étudier, c’est inévitable… mais étant jeune étudiant, il est difficile de concevoir notre vie universitaire d’être composée uniquement de l’étude. D’où l’importance de telle activité permettant de réunir la communauté et de partager de bon moment, pour se relâcher de cette ambiance stressante qu’est celle des études. Pourquoi est-ce aussi important du côté administratif? On ne se le cachera pas, des étudiants heureux et comblé dans une université aideraient celleci (parlant en bien de l’université). Si les étudiants sont toujours en train de reprocher quelque chose à l’université, cela donnerait une mauvaise image de celle-ci. Or, les activités sportives ne sont qu’une petite partie de ce qui pourrait aider la situation actuelle de l’université de Moncton. Il ne faut pas être sceptique à toute idée malgré tout cela, tout est possible.

Voici deux témoignages d’étudiant souhaitant que les choses changent : «Depuis tout petit, je joue au soccer. Le soccer, c’est mon passetemps et il me permet de me sentir bien d’être en relation avec d’autres personnes. Je me sens bien quand je pratique le foot! Et nombreux sont mes camarades à être dans la même situation que moi! !», lance Sirima Bandere, de la Faculté d’administration, concentration gestion des opérations, 1re année.

«Le soccer est un sport comme les autres. Je ne peux pas comprendre qu’on puisse valoriser d’autre sport comme le basketball et le tennis, et laisser le soccer tomber. Le soccer unit les hommes, c’est un moyen pour nous de montrer une facette de notre culture dans le cadre d’échanges (...), car c’est le sport le plus populaire dans mon pays. Le soccer, c’est l’activité la plus courante chez nous les étudiants internationaux et c’est le seul que nous voulons pratiquer ici, car il n’y a rien d’autre qui est intéressant. Dans toutes les autres universités du Canada, les étudiants sont libres de pratiquer le soccer comme bon leur semble. Même ici à Moncton que ça soit à l’Odyssée ou au CCNB (Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick) il est possible de jouer au soccer. Or, pourquoi ne peut-on pas avoir du temps à l’université de Moncton où on paie déjà assez cher», intervient Mamadou Traoré, de la faculté d’administration, B.A.A finance en 2e année.

Ces témoignages en sont deux parmi plusieurs qui sont frustrés de cette situation qui dure depuis trop longtemps. Donnant à la communauté ce qu’elle veut et arrêtons d’éviter le débat, si débat il y a. Une pétition est déjà en circulation dans le campus et sera présentée à la prochaine assemblée générale de la FÉÉCUM par des étudiants de la communauté.

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