par Yannick Nganhou
eyn7488@umoncton.ca
La question du
permis de travail est une question sensible pour toutes les communautés
étudiantes du Canada, mais aussi pour le Gouvernement et les universités.
Apporter des changements quant à son obtention suscite beaucoup de réactions et
d’aménagements administratifs. Voulant enrichir l’expérience de travail des
étudiants internationaux, le Gouvernement du Canada a entrepris de modifier
l’obtention de ce précieux sésame qu’est le permis de travail. Avant, les
étudiants internationaux obtenaient leur permis de travail après avoir accompli
au moins six mois de scolarisation, d’après la loi néo-brunswickoise.
« Avec la nouvelle loi, ils pourront obtenir directement leur permis de
travail au moment où ils recevront le premier permis d’étude », déclare
Marie-Linda Lord, vice-rectrice aux Affaires étudiantes et internationales.
L’entrée en
vigueur de cette modification pourrait se faire de sitôt. En effet, si toutes les
rencontres suivent un bon déroulement entre les universités, le Bureau canadien
de l’éducation internationale (BCEI) et le Gouvernement, il est fort probable
que ce changement s’opère dès l’automne prochain, c’est-à-dire en Septembre
2013. Un autre changement, et non des moindres : le Gouvernement ne veut
plus permettre aux universités de s’occuper du permis de travail.
Une telle
décision entraîne quelque peu des changements administratifs auxquels les
collèges et les universités doivent se préparer. La préoccupation est élevée
pour les universités et les services étudiants. Parmi les nombreux argumentaires
en cours, les différents partis essaient de trouver des réponses quant aux
personnes qui s’occuperont dès lors des nouveaux étudiants internationaux. Pour
ce qui est de l’Université de Moncton, la question est prise très au sérieux
étant donné l’effectif grandissant de son contingent d’internationaux. La
rencontre du mercredi 27 mars 2013 entre les trois vice-recteurs des campus de
Shippagan, Edmundston et Moncton avait pour ordre du jour le comment de
l’adaptation de l’Université face à ce changement afin de pourvoir fournir
l’aide qu’il faut aux étudiants internationaux et surtout les orienter vers les
bonnes ressources.
D’un autre
côté, l’adaptation sociale et académique auquel est soumis chaque nouvel
étudiant n’est pas chose facile. Obtenir un permis de travail d’emblée suscite
des inquiétudes scolaires. « Les étudiants ne seront pas forcés d’aller
chercher un permis de travail, ce sera un choix personnel », souligne
Marie-Linda Lord. Il est de la responsabilité de l’étudiant de prendre ses
études au sérieux ; il y a bien des étudiants canadiens qui travaillent et
étudient en même temps. Pour les malins, les critères de maintien de ce permis
resteraient les mêmes : être inscrit à temps plein et maintenir une
moyenne supérieur ou égale à 2.0.
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