mercredi 4 avril 2012

À la recherche d’emplois d’été : les atouts pour se faire valoir

par Mathieu Plourde Turcotte

Le principal atout des étudiants de l’Université de Moncton quand ils cherchent un emploi, dit Frederic Gionet (agent principal de recherche de l’organisme entreprise Grand Moncton1), c’est qu’ils sont bilingues en forte majorité.

Tout d’abord, à titre d’universitaires, les étudiants vont avoir tendance à chercher des emplois en lien avec leurs études. Les employeurs demeurent tout de même un peu frileux et préfèrent l’employé déjà formé et expérimenté à celui qui doit être formé, puisque quelques fois les employeurs ont l’impression que le temps et l’argent investi dans la formation mèneront au départ de l’individu embauché. Cela même si, ajoute Fréderic Gionet, les études tendent à montrer que la formation d’étudiants améliore les chances que ceux-ci restent dans la région. Pour contrer ce facteur qu’est le manque d’expérience, il reste toujours l’implication dans la communauté. « Les employeurs sont toujours à la recherche de gens impliqués, qui savent travailler en équipe, qui sont énergiques, etc. » Entre les étudiants qui sortent de leur première année d’université et ceux qui sont à la fin du bac, il n’y a pas vraiment une situation qui favorise l’embauche, résume-t-il. Avant d’avoir de l’expérience dans un emploi en particulier, le choix de l’embauche se base surtout sur la personnalité des individus. Ce qui est grandement recherché par les employeurs – la personnalité – est difficile à définir en une phrase puisqu’il s’agit d’un critère qui se quantifie par autant de cas différents, et donc autant de personnalités recherchées que d’employeurs.

Frédéric Gionet conseille de cogner aux portes, d’être créatif dans la recherche d’une expérience de travail, l’économie de la ville étant assez diversifiée. Se faire une idée fixe de ce que devrait être son emploi d’été ne peut que barrer des portes. Surtout que, conclut-il, l’important en général pour l’avenir d’une carrière qui commence, c’est de se faire connaitre sur le marché de l’emploi. Donc un refus ne doit pas être vu comme un échec total, mais plutôt comme une porte qui s’entrouvre, qui se ferme et qui se rouvrira peut-être définitivement un jour.

Se faire un peu d’argent cet été pour payer les études.

L’industrie du tourisme, indique Frédéric Gionet, est sans contredit l’industrie la mieux adaptée pour l’embauche de gens qui cherchent des emplois strictement d’été. Le hasard fait en sorte que la fin des cours arrive en même temps que le début du tourisme et que le début des cours en septembre arrive en même temps que la fin des grosses vagues de tourisme. Bref, la durée de l’arrêt des cours est simultanée à la période de tourisme dans la région.

1 C’est un organisme qui aide le démarrage d’entreprises, qui représente et fait du marketing pour des entreprises du grand Moncton ,et qui est donc aussi un lien entre elles afin que, d’un point vue extérieur et plus global, elles ne se font pas concurrence inutilement.

Aucun commentaire: