jeudi 1 mars 2012

Les aventures de Jacques Cartier

par Vivien Herbreteau

Cher lecteur, bonjour! Oui, vous avez bien lu, ceci est une chronique histoire! Si vous voulez vous endormir plus intelligents ce soir, je vous invite cordialement et gracieusement à lire l’article ci-dessous!

Jacques Cartier sera la personnalité historique de la semaine, étant le premier à faire le tour du golfe du Saint-Laurent Atlantique, cette mer intérieure qui relie les provinces des maritimes.

Jacques Cartier est né à Saint-Malo (situé en Bretagne, en France) en 1491. Bien qu’il soit issu d’une famille noble, nous ne connaissons que peu de détails sur sa jeunesse. Il a certainement étudié la navigation et la cartographie et il a potentiellement voyagé au Brésil. Il épouse Catherine Des Granches, membre d’une très riche famille bretonne, en 1520, mais de cette union ne naitra aucun petit Cartier. En début 1534, le navigateur est présenté par un ami influent (le cardinal Le Veneur) à l’amiral Chabot, puis au roi du moment : François Ier. Ce dernier décidera de financer Cartier pour qu’il se rende à Terre-Neuve dans le but de trouver des richesses (or, argent, etc.) et si possible un passage direct vers la Chine. Il quitte le port de Saint-Malo vers l’Amérique du Nord le 20 avril 1534, avec deux navires et soixante-et-un hommes pour arriver à Terre-Neuve le 10 mai. Au programme : il franchit le détroit de Belle-Isle (entre Terre-Neuve et Labrador), longe la côte occidentale de Terre-Neuve, navigue par les îles de la Madeleine puis l’Île-du-Prince-Édouard pour passer par la côte nord du Nouveau-Brunswick (en s’aventurant brièvement dans la Baie des Chaleurs) et finit sur la côte de l’île d’Anticosti. Il repart sans tarder vers la France. Durant son périple il a entendu parler de richesses dans l’actuelle vallée du Saint-Laurent, et va recevoir du financement pour retourner au Canada avec, cette fois-ci, trois navires et environ cent dix hommes. En octobre 1535, le navigateur et son équipe remontent le fleuve du Saint-Laurent pour atteindre l’actuel Québec (la ville). Il s’arrêta dans cette région d’alliés iroquois (nommée « royaume du Canada ») et continua vers l’amont, en barque. Dans la région de l’actuel Montréal, il dut rebrousser chemin à cause de dangereux rapides. S’ensuit un hiver brutal qui emprisonne les Français dans le coin de Québec (toujours la ville). Vingt-cinq marins tués par le scorbut plus tard, au printemps 1536, Cartier et son expédition reviennent à la mère patrie. François Ier, étant occupé par quelques conflits européens, ne va financer une troisième expédition qu’en 1541. Cartier construit alors une habitation nommée Charlesbourg-Royal dans ce qui est aujourd’hui le sud de la ville de Québec. Sur les rives du Saguenay est soudainement découverte une grande quantité d’or et de diamants que le navigateur va ramasser. Il devra cependant passer un hiver difficile, ponctué de raids iroquois, avant de se rendre auprès du roi, au printemps 1542, pour lui montrer toutes les richesses de l’Amérique… qui s’avèrent être du mica et de la pyrite! Grande déception pour Cartier qui se retira dans sa villa proche de Saint-Malo. Il finit cependant sa vie dans le luxe et le contentement, étant devenu une figure réputée parmi ses confrères cartographes et navigateurs.

1 commentaire:

Rémi F. a dit...

YES! Go Vivien!!