mercredi 21 mars 2012

Le Sénat académique croit en Raymond Théberge

par Marc-André LeBlanc

Les membres du Sénat académique ont recommandé la candidature de Raymond Théberge au poste de recteur à l’Université de Moncton par un vote de 22 à 6.

Cet appui à la candidature de Raymond Théberge s’ajoute donc à celle de la Fédération des étudiants et étudiantes du centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) et celle de l’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l'Université de Moncton (ABPPUM). Par contre, l’appui du Sénat est plutôt de caractère symbolique, alors que celui-ci n’a pas de pouvoir sur la décision finale que va prendre le conseil des gouverneurs.

Ces trois appuis, soit du Sénat, de la FÉÉCUM et de l’ABPPUM, en plus du reste des commentaires qui ont été envoyés par la communauté universitaire durant le processus, ont d’ailleurs été étudiés dimanche dernier par le comité consultatif de sélection. La réunion de dimanche avait également pour but de faire la recommandation du candidat choisi par le comité. Cette recommandation est celle qui va être envoyée au comité d’équité qui va se rencontrer à la fin mars.

Rappelons que c’est un poste ciblé envers les femmes et les handicapés. À compétence égale, ce serait donc la candidate Marie-Josée Berger qui serait choisie face à Raymond Théberge. Advenant que le comité consultatif de sélection recommande Raymond Théberge, il est en son devoir de prouver que celui-ci est clairement plus qualifié que Marie-Josée Berger, car le comité d’équité se base uniquement sur le rapport du comité de sélection et le profil des candidats pour rendre sa décision.

Les deux comités, soit de sélection et d’équité, feront parvenir leur rapport par écrit au Conseil des gouverneurs à la réunion du 14 avril.

Lors de la réunion du Conseil d’administration de la FÉÉCUM, le président et membre du Conseil des gouverneurs, Ghislain LeBlanc, a rappelé aux membres autour de la table que le nouveau recteur devait recevoir deux tiers des appuis pour être nommé.

Il a également réitéré le fait que les deux comités présenteront des rapports écrits au Conseil des gouverneurs, conformément au règlement, ce qui devrait éviter des situations comme lors de la nomination au vice-rectorat aux affaires étudiantes et internationales.

De plus, Ghislain LeBlanc a voulu faire part d’une dynamique importante au membre du Conseil d’administration : « Il ne faut pas oublier que c’est les membres du Conseil des gouverneurs qui ont le mot final et que rien ne les oblige à appuyer les recommandations du comité de sélection ou d’équité. » Le président de la FÉÉCUM a de plus mentionné que certains gouverneurs avaient été impliqués de près dans le processus de sélection en assistant par exemple aux consultations publiques et que certains auraient bien aimé que la candidature de Bernard Richard ait été retenue lors du processus.

À noter que les gouverneurs ne votent pas obligatoirement pour l’un ou l’autre des candidats, mais bien pour une proposition qui nomme un candidat au poste de recteur. Cette proposition doit être adoptée par deux tiers des membres. Cette particularité fait qu’autant Marie-Josée Berger que Raymond Théberge pourraient possiblement ne pas recevoir suffisamment d’appui pour être élu, et donc que ni l’un ni l’autre ne serait choisi. Le conseil des gouverneurs rendra sa décision le 14 avril.

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