mercredi 28 mars 2012

La nouvelle présidente bel et bien éveillée

par Mathieu Plourde Turcotte

Élue présidente de la Fédération des étudiants et étudiantes du centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) le 28 février dernier, Joëlle Martin reçoit des responsabilités pour lesquelles elle s’exerce indirectement depuis un bon moment. Le Front a donc décidé de brosser le portrait de cette forte personnalité qui aura, ne serait-ce qu’indirectement, un léger impact dans vos vies étudiantes de l’année qui vient. Un adage dit que si les gens ne s’intéressent pas à la politique, la politique, elle, s’intéressera aux gens. Et donc, c’est le même phénomène pour la relation qui se crée entre quiconque préside la FÉÉCUM et les étudiants de l’université. Toutefois, sans appui concret des étudiants, dans le silence manifeste, il est impossible de revendiquer de manière crédible. C’est pourquoi le 27 mars, date du dépôt du budget provincial, une vidéo promotionnelle produite pour le compte de la FÉÉCUM, profitant de l’événement, incitait les gens à porter un gilet avec l’inscription « Réveille » pour dénoncer le fait que les frais de scolarité sont trop élevés au Nouveau-Brunswick. Hé oui!... À la fin du vidéo, c’est bien elle qu’il est possible d’entendre rire suite au cri d’un « réveille! », d’abord tonitruant, se transformant ensuite en rire accompagné de son éclat de rire, placée derrière la caméra, et donc sans qu’il soit possible de voir son visage1. Il est donc plausible de parler d’un début de mandat sous le signe de la revendication.

Joëlle Martin révèle avoir toujours été curieuse de nature et que c’est de cette caractéristique personnelle, s’accentuant plus elle s’enfonçait dans les responsabilités, que découle son implication. Elle a d’abord fait partie du comité de son programme – baccalauréat en information-communication – pour ensuite devenir vice-présidente externe de la faculté des arts, poste qui lui permit de siéger sur le CA de la FÉÉCUM et d’apprendre beaucoup sur l’organisation, les structures et les politiques étudiantes. Le fait de ne pas avoir eu la langue dans sa poche lors des CA a ainsi attiré l’attention d’autres étudiants très impliqués qui lui ont suggéré de se présenter au poste de Vice-présidente externe de la FÉÉCUM. Ce poste occupé dans la dernière année aura été une autre étape dans son ascension vers la présidence. Étape qui aura aussi commencé une aire de distanciation de la FÉÉCUM avec l’AÉNB.

Pas totalement déçue de ne jamais avoir eu d’opposition lors de ces élections, puisqu’elle n’est pas une adepte du déchirement créé par la compétition – compétition qu’elle préfère se créer pour elle-même –, Joëlle Martin trouve toutefois triste le manque d’opposition en raison du manque d’échange d’idées que cela a pu causer. Elle affirme avec sagesse ne pas avoir de véritable ambition à long terme visant des postes de plus ample envergure; elle tient plutôt à se concentrer sur les préoccupations actuelles.

Présentement à la fin de sa première année à la maitrise en administration publique, formation qu’elle décrit elle-même comme un diplôme pour devenir fonctionnaire, Joëlle Martin n’a rien d’une fonctionnaire typique, elle qui se passionne pour la photographie dans ses temps libres – matière qui deviendrait, dit-elle, sa profession à vie si ce n’était de la volonté de ne pas avoir de soucis financiers dans l’avenir. Sans doute déjà une bonne raison de rester éveillé… N’est-ce pas?

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Article très mêlant! Que veut-on dire par 'compétition qu’elle préfère se créer pour elle-même' ??

et
'Il est donc plausible de parler d’un début de mandat sous le signe de la revendication'? Parce-qu'elle a ris à la fin d'un vidéo?

Mathieu Plourde Turcotte a dit...

Oui, mon erreur. Pour la compétition qu'elle préfère se créer pour elle-même, c'est simplement qu'elle préfère comparer ses propres performances entre elles plutôt qu'avec celles des autres. Ensuite, c'est la Féecum qui a produit la vidéo promotionnelle et qui encourage les gens à se réveiller. Comme elle est présidente de la Féecum et bien... ça explique la dernière phrase du 1er paragraphe. C'est qu'en même temps c'est le portrait de la présidente, c'était simplement pour montrer qu'elle était derrière tout ça, mais sans vouloir trop se montrer. Je sais, c'est pas clair, j'ai raté cette partie de texte. Je pourrais mettre ça sur le dos du nombre de textes que j'ai à produire présentement, mais c'est pas une bonne excuse. Je m'en excuse. Je l'ai raté celui-là; j'imagine que c'est ce qui arrive quand on essaie des choses sans prendre le temps de les figoler

Joëlle Martin a dit...

Moi j'le trouve bon ton texte, mais je suis biaisé ! AHAH

Mathieu Plourde Turcotte a dit...

hé bien,ça reste tout de même apprécié Joelle. En général, l'inquiétude c'est de mal rapporter ou de mal de citer. Et donc d'avoir l'approbation de la personne citée, c'est mieux que rien.