mercredi 28 mars 2012

Chronique environnement

par Carmen LeBlanc

Le système de déchets et de recyclage n’est jamais pareil quand on déménage. Mais qu’est-ce qui nous empêche de nous informer et de comprendre véritablement le système en question? « C’est trop compliqué. » « Je n’ai pas le temps. » Ça veut dire quoi, au juste? Que si l’on se fait assez d’excuses pour ne pas s’éduquer, notre empreinte écologique n’aura pas d’effet sur notre environnement?

Soyons réalistes : chacun et chacune d’entre nous a un impact environnemental, que nous en soyons conscients ou non. Donc, que faire pour créer un changement et sensibiliser les gens, notamment la population étudiante? Comme pour tous les problèmes sociaux, il n’y a pas de solution magique pour améliorer l’état de notre environnement. Pour créer un changement, il faut travailler dur et persévérer; travailler ensemble afin de s’unir en tant que communauté et surtout faire sa part comme individu et habitant de notre chère planète.

Notre groupe d'étudiants et d'étudiantes du campus de l'Université de Moncton, qui s'est rassemblé dans le cadre du concours environnemental de Symbiose, vise à éduquer la communauté universitaire et à améliorer la situation actuelle du système de recyclage.

Nos premiers pas ont été d’organiser une activité sur le campus (Chuck It) pour promouvoir le système/l’expliquer davantage, et aussi de faire des recherches pour trouver de l’information à distribuer pour sensibiliser les gens. Notre voyage au Westmorland-Albert Solid Waste Corporation nous a surpris étant donné qu’on s’était mis en tête que le système était pourri (pardonnez le calembour). La visite a commencé dans la section bleue du bâtiment. Cette section comprend 6 compartiments dans lesquels tous les sacs bleus sont déchirés pour ensuite être triés selon le type de matériau (papier, plastique, etc.). La chose la plus importante à retenir par rapport à la section bleue est la suivante : presque tous les « déchets » que l’on jette devraient se retrouver dans le sac bleu. Le sac vert devrait seulement comporter du compost et des objets sur lesquels se retrouvent des liquides corporels (par exemple des mouchoirs sales). L’aspect le plus important à retenir au sujet du sac vert est le suivant : aucun matériel de vitre devrait se trouver à l’intérieur d’un sac vert. Aussitôt que la vitre se retrouve dans le compost, il ne peut plus être utilisé puisqu’il est dangereux. Les sacs verts sont tout de même déchirés dans leur propre section et traités à la machine. Les contenus sont broyés, déchiquetés et ensuite passent à travers le processus de composte, qui prend approximativement un mois. Ensuite, ce composte est utilisé pour aider à la décomposition des déchets dans le centre d’enfouissement.

En parlant du centre d’enfouissement, entrons dans les détails. La structure cellulaire de l’enfouissement sanitaire comprend 12 couches de matériaux, en commençant avec de l’argile, une géo membrane (couche de plastique), un géo net, une autre géo membrane, une géo grille de drainage, une géo textile, du gravier drainant, du sable, des déchets, de l’argile à nouveau, une couche protectrice, puis finalement une couche de terre végétale. À l’intérieur de ces couches, il y a des composantes importantes : le système de collecte du lixiviat et le système de détection de fuites. Le lixiviat (ou percolat) est le liquide résiduel qui provient de la percolation de l'eau à travers un matériau, ou en d’autres mots, du « jus de déchets. » Ce liquide est très dangereux et doit être traité soigneusement. À la facilité de Westmorland-Albert, le lixiviat est drainé hors de la terre et s’écoule pour ensuite être disposé dans une facilité spécialisée qui se trouve à Riverview.

Le système Sec/Humide de la ville du Grand Moncton n’est que le début à la Corporation Westmorland-Albert. Pour plus d’information, veuillez contacter le centre de déchets solides au 877-1040 ou en consultant leur site web : http://www.westmorlandalbert.com/.

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