mercredi 15 février 2012

L’Irlande, synonyme de plaisir assuré

par Mickael Arseneau

Il est clair que le continent européen possède plusieurs centaines de destinations touristiques aussi convoitées les unes que les autres. Toutefois, si vous prévoyez entamer un voyage en Europe, je vous recommande fortement de mettre sur cette future liste d’endroits à visiter une petite ile nommée en gaélique « Éire », mais communément appelée l’Irlande. Sans hésiter, je vous affirme que ce pays réserve plusieurs surprises des plus enrichissantes au niveau culturel, social et historique qu’il faut voir et entendre au moins une fois dans une vie. Je vous suggère de vous laisser guider à travers ce récit fragmenté qui saura, du moins je le souhaite, vous donner la soif de visiter ce pays aux mille et une verdures.

Tout juste arrivé à l’aéroport international de Dublin, il était clair que ce court voyage de quatre jours allait être toute une aventure, car déjà à la sortie de celui-ci, je me trouvais les yeux grands ouverts comme lors de ma première visite à un aéroport. Cependant, cette fois-ci, ce n’étaient pas les avions qui m’éblouissaient par leur splendeur ou la structure géante de l’aéroport qui me faisait de l’ombre; j’étais tout simplement émerveillé par les autos et les conducteurs roulant à gauche. Ceci vous parait peut-être un peu insignifiant, mais croyez-moi. Lorsque j’ai fait face à ce bouleversement directionnel, j’étais tout aussi émerveillé que lors de ma première rencontre avec Saint-Patrick.

Après ce court moment d’éblouissement, je me suis dirigé vers le centre-ville de Dublin. Celui-ci a également été toute une découverte, car j’y ai découvert, en version simple, « la culture et l’histoire irlandaise ». C’est par le biais de différentes trouvailles à l’intérieur de la ville, dont deux en particulier, que je peux maintenant affirmer que cette ville est à mon avis féérique.

En premier lieu, j’ai eu la chance de voir et visiter l’intérieur de la Cathédrale Saint-Patrick. Datant du douzième siècle, cette cathédrale me fit réaliser la grandeur de la souffrance vécue par de nombreux irlandais à travers leur histoire. C’est en observant de plus près les nombreux drapeaux semi-calcinés attachés en son enceinte, les nombreux casques de chevalier symétriquement placés au mur, et par de nombreuses statues d’hommes ayant donné leurs vies à cette nation, que cette église me transmit un fragment de cette histoire des plus laborieuses, entre chrétiens et protestants.

En deuxième lieu, je suis allé voir un quartier nommé Temple Bar. Ce quartier mythique composé de dizaines de pubs irlandais a réveillé en moi, dans les premiers instants, mon amour inconditionnel pour la bière Guinness et leurs grandes sélections de scotch. Cependant, plus fondamentalement, ce quartier aura réussi à me partager, grâce aux nombreux musiciens présents à l’intérieur de chacun de ces pubs, une merveilleuse culture musicale loin d’être très décalée de la musique acadienne. Avec un penchant plus prononcé pour un accompagnement à la flute au lieu de notre cher violon, cette musique n’a rien à envier aux mélodies du groupe 1755 et autres artistes acadiens de notre ère.

Finalement, la troisième journée de ce voyage a réussi à me faire découvrir la splendide beauté de ce paysage celtique-irlandais. C’est en me tenant face à l’océan Atlantique, sur des falaises nommées « Cliffs of Mohers », à plus de 200 mètres au-dessus de l’océan, que j’ai réellement réussi à me sentir en union avec cette splendide nature quasi-irréelle, mais tellement caractéristique de l’Irlande; un paysage fantastique surplombé par des milliers d’acres de pâturage à perte de vue.

Depuis ce moment magique à cet endroit mythique, je peux vous affirmer que je retournerai à nouveau dans ce pays des mille et une verdures pour y retrouver Saint-Patrick et ces sites magnifiques.

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