mercredi 8 février 2012

La Semaine internationale : pas juste pour les étudiants internationaux

Un peu après la fin de la 36e Soirée internationale et au beau milieu de la 10e semaine internationale conçue, disent les organisateurs, non seulement pour intégrer les étudiants internationaux, mais aussi pour conscientiser les étudiants locaux aux réalités d’ailleurs, il est impératif de jeter un regard sur les réalisations liées à ce but inclusif qui caractérise les événements de cette semaine. Il y a sur le campus des étudiants de 38 pays et un total, en comptant tout le personnel, de 58 nations représentées. Louis Doucet, responsable des loisirs socio-culturels, rappelle l’utilité du passeport international dans cette semaine particulière. Ce passeport, faut-il le rappeler, permet d’accumuler des points tout au long des participations à des activités interculturelles afin de se voir décerner un certificat.

Benoit Bourque, directeur du bureau des relations internationales, parfaitement conscient de certaines faiblesses dans l’intégration des immigrants, affirme que ce n’est pas parce qu’on veut qu’on peut s’ouvrir aux étrangers, autant du côté international que du côté des habitants de la terre d’accueil. Des outils doivent être mis à la disposition des étudiants et c’est ce qu’on tente de faire avec la semaine internationale. Benoit Bourque le spécifie bien: « Ce n’est pas la semaine des étudiants internationaux, mais bien la semaine de tout le monde. On veut sensibiliser les gens sur l’importance des étudiants internationaux. » Dans le multicommunautarisme, affirme monsieur Bourque, c’est souvent la deuxième génération qui réussit à mieux s’intégrer. Alors, le cheminement peut s’avérer long mais, affirme monsieur Bourque, les étudiants qui sortent du pays lors d’échanges étudiants reviennent souvent littéralement transformés de leur expérience au sens très positif du terme. Comme l’ouverture sur le monde fonctionne dans les deux sens, il est facile d’interpréter qu’une immigration est aussi une plus-value pour chaque individu, pourvu que la terre d’accueil s’y prête bien.

Ces étudiants – que monsieur Bourque décrit comme transformés – étaient d’ailleurs présents dans l’une des activités de la semaine internationale: la présentation sur la mobilité étudiante à l’international du mardi 7 février, à 11 h 30. Monsieur Bourque lui-même peut témoigner de la plus-value du contact avec des cultures différentes, de par son expérience de travail en Roumanie; endroit où il a été capable d’apprendre le langage national. Activité prometteuse: il y aura aussi une conférence vendredi à 13 h 30 sur le rôle des femmes dans le printemps. Avec tous ces outils qui donnent accès à d’autres cultures, la semaine internationale, s’il y a participation, ne peut qu’être formatrice pour tout le monde.

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