mercredi 22 février 2012

Entrevue avec Joëlle Martin, candidate à la présidence de la FÉÉCUM

par Rémi Frenette

Le Front : Quelles seront vos priorités si vous êtes élue au poste de présidence ?

Joëlle Martin : C’est surtout de focuser sur l’externe, mais aussi l’interne. Cette année, vu que j’étais v.-p. exécutive, j’ai eu beaucoup d’expérience à l’externe, ça fait que l’année prochaine je veux vraiment focuser sur l’interne et essayer de jumeler les deux et continuer de travailler avec le comité externe. Pour les enjeux, il va y avoir aussi les services alimentaires. Ce sont des enjeux qui occupent mon esprit tout de suite, puis vu que je vais pouvoir continuer mon travail, ce sont des enjeux qui ressortent dans ma plateforme.

LF : Un dossier qu’on a trouvé chaud cette année, c’est que le Nouveau-Brunswick se retrouve en dernière position au pays avec les frais de scolarité les plus élevés, et on annonce une augmentation des frais pour les prochains quatre ans. Comment, selon vous, la FÉÉCUM devrait-elle se positionner et agir face à ce dossier?

JM : Je pense que cette année, on a vraiment fait de notre mieux avec notre document de lobbying, puis on va voir les résultats avec le budget. Mais c’est sûr que l’année prochaine, si on n’est pas satisfaits avec le budget, la FÉÉCUM va être obligée de se mobiliser. Il faudra que les étudiants se préparent à manifester si on n’a pas ce qu’on veut du budget. Mais c’est sûr et certain qu’on n’est pas satisfaits avec la situation des frais de scolarité puis on va continuer à lobbyer avec le gouvernement parce que c’est ça qui fonctionne le mieux. Le gouvernement est plus réceptif quand on va leur parler, qu’on propose des suggestions qui sont faisables puis qui entrent dans leur ligne d’idée. Mais c’est sûr que l’année prochaine, ça va bouger au point de vue de l’externe, justement parce que les frais de scolarité, c’est un enjeu qui touche tous les étudiants.

LF : Les combats menés par la FÉÉCUM ne réussissent pas toujours à mobiliser la masse étudiante. Selon vous, comment la FÉÉCUM devrait-elle s’y prendre pour stimuler l’engagement étudiant ?

JM : L’engagement étudiant, c’est un enjeu qui est général dans la vie des étudiants. Ce n’est pas juste comme ça à l’Université de Moncton, c’est comme ça dans toutes les universités. C’est sûr que nous-autres, on essaye d’engager les étudiants le plus possible dans la politique étudiante, mais ce n’est pas un sujet qui intéresse tout le monde. Je pense que l’année prochaine, ça va être de présenter les enjeux et de sensibiliser les étudiants. […] C’est vraiment comme ça je pense que la FÉÉCUM – si je suis élue – va fonctionner : premièrement en sensibilisant les étudiants pour leur montrer comment ces enjeux-là sont importants puis comment ils peuvent faire une différence pour le futur, puis par la suite, les impliquer dans la mobilisation et le mouvement étudiant.

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