mercredi 22 février 2012

Éditorial : Une élection qui manque de candidats

par Marc André LaPlante, rédacteur en chef

Pour une deuxième année consécutive, une grande majorité des membres de l’exécutif de la FÉÉCUM auront été élus par le biais d’un vote de confiance. La vice-présidence est le seul poste qui sera contesté lors du scrutin qui aura lieu les 27 et 28 février prochain.

Cela témoigne du grand manque d’intérêt des étudiants de l’Université de Moncton envers les affaires étudiantes et envers la FÉÉCUM. Il est certainement intéressant de s’interroger sur les raisons qui peuvent expliquer ce désintéressement, qui semble bien ancré sur le campus de l’Université de Moncton.

Depuis les deux ou trois dernières années, il est difficile de cerner un enjeu clé qui a pu rallier les étudiants, de la même façon que le débat entourant les droits de scolarité au Québec est présentement entrain de le faire chez nos voisins.

La fermeture de l’Osmose avait soulevé quelques vagues dans la population étudiante, mais l’affaire avait été de courte durée. Lorsque la possibilité de changements au Café Osmose est survenue l’année dernière, les étudiants sont montés aux barricades. Cependant, cette année, les discussions se poursuivent, mais dans ce qui semble être une indifférence générale. Sans aucun enjeu qui va réellement chercher les étudiants, la FÉÉCUM a donc beaucoup de difficulté à intéresser ses membres à ses activités.

Cependant, ce n’est pas parce que trop peu de gens se présentent aux élections de la FÉÉCUM que les étudiants de l’Université de Moncton ne sont pas engagés. Plusieurs comités et organisations sur le campus connaissent du succès année après année grâce au travail des étudiants. On peut notamment penser à Right To Play et à la LICUM, qui sont des références dans le domaine.

Plusieurs étudiants se présentent également au conseil étudiant de leur facultés, ou encore de leur département. Au total, ce sont plusieurs étudiants qui choisissent de s’y impliquer.

En regardant le portait global, il est peut être faux de dire que les étudiants ne sont pas impliqués sur le campus. Avec les différents comités, organismes et conseils étudiants, la FÉÉCUM connaît une forte compétition. Il n’est cependant pas normal que pendant que tant de gens s’impliquent à différents niveaux sur le campus, si peu soient candidats aux élections de la FÉÉCUM. Elle devra faire du sérieux travail pour pouvoir aller chercher sa juste part du gâteau.

On déplore souvent le désengagement étudiant à l’Université de Moncton, mais il faudra que la FÉÉCUM réfléchisse sérieusement à ce qu’elle peut faire pour que les étudiants regagnent un intérêt envers leur fédération.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Question sur la caricature cu qu'elle a comme pas rapport au texte.

Qu'est-ce qu'elle veut dire au juste? C'est la place du caricaturiste d'adopter un ton moqueur, so c'est tu sarcastique? Parce que ça pas l'air sarcastique, ça l'air sincère. Si c'est l'est, ben, on dirait que c'est pas trop bon comme caricature. C'est plus un "portrait". Pis sans texte à l'appui, ben on se demande pourquoi le journal appuie la candidature de M. Nadeau.

Ça manque de discours, et yen a d'entre nous qui ont besoin d'être convaincu que son envie de rester à la SANB est une bonne chose, vu les weird commentaires qu'il a dit aux nouvelles dernièrement. Je veux dire les conspiracy theories sur le recteur, pis attaquer le consulat français. C'était quoi ça? Il parlait tu au nom des Acadiens en disant tout ça?

Peut-être que le Front peut donner son opinion là-dessus. En texte et/ou en image.