mercredi 8 février 2012

Du « commerce avec une conscience » au Centre étudiant

par Rémi Frenette

Ce jeudi 9 février, le Conseil étudiant de l’École de travail social, en partenariat avec l’organisation Dix Mille Villages, tiendra une vente de produits artisanaux au Centre étudiant. Organisée dans le cadre du projet étudiant Justice sociale, cette vente permet aux artisans qui proviennent de pays à faible économie de vendre leurs produits et de vivre de leur travail.

De 11h30 à 15h30 dans la salle multifonctionnelle, les étudiants pourront participer à un « commerce avec une conscience » en supportant le travail équitable international. C’est la mission que se donne Dix Mille Villages, un organisme dont le mandat consiste à « offrir aux artisans des pays en développement des possibilités de gagner un revenu, en racontant leur histoire et en commercialisant leurs produits ».

Pourquoi les étudiants devraient-ils s’intéresser à une telle cause ? Marie-Lynne Caron, coordinatrice du projet Justice sociale, répond comme suit:

« Nous, on croit beaucoup à la justice, on croit beaucoup au commerce équitable. Ces gens-là, ils font des choses et on devrait leur donner une condition de vie. Dix Mille Villages lutte beaucoup pour les conditions de vie et les conditions de travail de ces gens-là. Pour les étudiants, on est bien ici, donc on devrait voir ce qui se passe ailleurs et aider les gens d’une certaine façon. C’est facile de s’acheter un bijou et de se souvenir de l’histoire de la personne qui l’a fait. »

Caron explique que les produits en vente seront assez variés et tous faits à la main : bijoux, petits meubles, paniers, objets de cuisine, de décoration, et plus encore. L’aspect à retenir, c’est que les acheteurs aident directement des gens talentueux à vivre de leur travail. « Grâce au commerce équitable, les artisans gagnent le respect, la dignité et l’espoir qui viennent avec un travail justement rémunéré », peut-on lire sur le site Web de l’organisme.

Une conférence sera offerte par M. Bob Adsett, un bénévole de l’organisme Dix Mille Villages, juste avant l’ouverture de la vente. Adsett expliquera les grandes lignes du commerce équitable, en plus de présenter certains artisans ainsi que l’histoire derrière les produits.

Ce dernier aspect est un point fort intéressant de la vente artisanale. Les acheteurs peuvent se familiariser avec le produit qu’ils achètent et la personne qui l’a conçu. « Il y a toute une histoire derrière la chose que tu achètes », affirme la coordonnatrice. Les achats ont cette valeur supplémentaire que l’on ne retrouve pas dans la plupart des grands magasins.

Cette année, c’est Annie Lepage, professeure à l’École de travail social et membre de Dix Mille Villages, qui a initié le partenariat avec l’organisme.

Le projet Justice sociale existe depuis 2007 et vise à engager la population universitaire de Moncton dans la conscientisation sociale. Les thèmes possibles sont variés: pauvreté, itinérance, équité salariale, service de garde, violence dans les relations, justice familiale, redistribution des ressources, promotion de la diversité… et ce ne sont là que des exemples!

Dix Mille Villages existe depuis 1946. C’est une entreprise indépendante à but non lucratif membre de l’Association internationale du commerce alternatif. Ce réseau compte plus de 270 organisations de commerce équitable dans plus de 60 pays.

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