mercredi 25 janvier 2012

Consultation avec Marie-Josée Berger : plus de questions que de réponses

par Marc-André LeBlanc

La communauté universitaire était au rendez-vous et les questions étaient nombreuses envers Marie-Josée Berger, candidate au poste du recteur et vice-chancelier. Pour ce qui en est des réponses, plusieurs personnes présentes semblent être restées sur leur faim.

L’actuelle doyenne de la faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa s’est présentée devant une salle multifonctionnelle pratiquement pleine d’étudiants, de professeurs et de membres de la communauté. C’est dans ce contexte que la candidate a tout d’abord livré un discours d’ouverture, pour ensuite répondre aux questions des gens présents.

« La question existentielle pour la prochaine rectrice ou le prochain recteur est de savoir comment maintenir une communauté universitaire viable financièrement et qui continuera à être un capital humain pour la province et les différentes régions du Canada », a affirmé Berger dans son discours d’ouverture.

En répondant aux diverses questions, Marie-Josée Berger a souvent fait allusion à l’Université d’Ottawa comme exemple. Celle-ci a d’ailleurs fait le bilan de son passage à la faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa où elle a choisi de ne pas renouveler son contrat pour un troisième mandat.

« J’ai toujours eu des postes avec beaucoup de défis, et la personne qui va avoir le poste de doyen ou de doyenne à la faculté d’éducation, je lui laisse un joyau », soutient la doyenne en faisant allusion à ce qu’était la faculté avant son arrivée et où elle est rendue maintenant.

En ce qui concerne les questions, plusieurs ont porté sur l’histoire du prix du bras de fer dont Le Front a fait état la semaine dernière. Sur ce sujet, la candidate a été évasive, prônant la confidentialité des dossiers de l’Université d’Ottawa :

« Comme vous le savez, dans toute histoire il y a deux côtés de la médaille, mais moi je ne peux pas vous raconter l’autre côté de la médaille. »

Celle-ci a d’ailleurs invité la communauté universitaire à consulter n’importe quel professeur d’Ottawa pour connaitre leur opinion à son sujet. Cela n’est quand même pas suffisant pour rassurer le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc :

« On a posé plusieurs questions et plusieurs inquiétudes ont été soulevées. Par contre, je ne suis pas certain que les réponses qui ont été données ont éliminé nos craintes. Nos inquiétudes demeurent et c’est quand même une candidature inquiétante. »

Les commentaires de ce genre étaient partagés par de nombreux étudiants à la sortie de la rencontre. L’étudiante Karina Langis était l’une de ceux-ci :

« Je suis déçue qu’elle n’ait pas répondu aux questions des étudiants. Je pense qu’elle aurait pu s’informer plus sur la réalité du campus. »

Pour ce qui en est de Berger, elle s’est prêtée au même exercice hier devant les étudiants et le personnel du campus de Shippagan. Aujourd’hui, mercredi, elle sera au campus d’Edmundston pour la même démarche.

Le deuxième candidat, Raymond Théberge, participera lui aussi à une ronde de consultation qui débutera lundi prochain au campus de Moncton, dès midi, à la salle multifonctionnelle du centre étudiant.

Aucun commentaire: