jeudi 19 janvier 2012

2 candidats en lice pour le poste de recteur à l’UdeM

par Marc-André LeBlanc

Marie-Josée Berger et Raymond Théberge, voilà les noms des deux candidats qui seront dans la course pour remplacer Yvon Fontaine au poste de recteur de l’Université de Moncton.

Actuellement doyenne de la faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa, Marie-Josée Berger est une enseignante de carrière et auteur de nombreuses recherche et publication portant sur le monde de l’éducation, notamment en milieu minoritaire. D’ailleurs, la candidate affirme avoir des liens étroits avec l’Acadie alors que son premier emploi comme enseignante au Canada a été à Saint-Quentin au Nouveau-Brunswick.

« L’Université de Moncton est le pilier de la communauté acadienne et l’Université de Moncton existe parce qu’il y a l’Acadie et vice-versa » soutien Marie-Josée Berger.

Parmi les enjeux envisagés, la candidate parle du rôle de l’Université de Moncton comme institution généraliste.

« Ce qui m’attire c’est de voir comment fonctionne une vocation généraliste à l’intérieur d’une communauté si proche qu’est l’Acadie », affirme Marie Josée Berger.

Étant actuellement à la tête d’une faculté qui s’étend sur trois campus à travers l’Ontario, Marie-Josée Berger croit pouvoir transférer cette expertise aux défis que posent les trois campus de l’Université de Moncton.

« Les difficultés et les enjeux reliés à la gestion de trois campus je les vis. Donc pour moi le point essentiel c’est que les trois campus s’enrichissent mutuellement. »

En ce qui concerne l’autre candidat, Raymond Théberge, il est actuellement Sous-ministre adjoint à la division de l'éducation en langue française, de l'éducation des autochtones et de la recherche au ministère de l'Éducation et ministère de la Formation, des Collèges et Universités de l’Ontario. Impliqué au niveau de la fonction publique, Raymond Théberge a également oeuvré dans le monde académique à l’Université de St-Boniface au Manitoba et l’Université Laval au Québec. Son travail porte principalement sur la francophonie canadienne, surtout sur le thème de l’éducation.

Le Front à tenter de joindre Raymond Théberge, mais ce dernier n’a pas rendu les appels et les courriels.

Il est à noter qu’un troisième candidat a été sélectionné par le comité de sélection, mais ce dernier dont l’identité n’a pas été relevée s’est désisté avant la période des fêtes.

La prochaine étape du processus est une série de consultation publique où les deux candidats rencontrons les membres de la communauté universitaire. Les dates et les détails sur le format de ses consultations se font toujours attendre. En principes elles devraient se tenir à la fin janvier ou au début février.

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