mercredi 30 novembre 2011

Un cadeau de Noël aux saveurs méditerranéennes

par Mickaël Arseneau

Bien que la Grèce connaisse l’une des pires crises économiques de son histoire, qu’il y règne des manifestations à n’y plus rien comprendre, des grèves généralisées immobilisant les modes de transport, les bureaux gouvernementaux et bien d’autres services essentiels à la population et aux milliers de touristes déambulant sur ce territoire annuellement, ce pays aura été l’une des plus belles expériences de ma vie.

Pour moi, la découverte de ce pays se compare à mes premiers Noël. Vous allez voir où je veux en venir …

Je me trouvais, tout comme lors de mon premier Noël, face à un sapin illuminé par des milliers de petites étoiles brillantes. Cependant, cette fois-ci, ces milliers d’étoiles brillantes n’étaient pas celles du légendaire sapin de Noël. Elles étaient plutôt remplacées par la vue de la ville éclairée à l’extérieur du hublot de l’avion, ce qui signifiait que j’étais enfin arrivé, du haut des airs, à la terre ancienne, à la terre mythique, à la terre historique, en Grèce.

Sorti de l’aéroport, j’ai mis pour la première fois les pieds sur le sol grec, plus spécifiquement à Thessalonique. C’est sous un soleil de plomb attisant une chaleur encombrante de plus de 30 degrés Celsius, et entouré d’une vue panoramique dominée par une chaîne de montagnes impressionnante, dont la plus haute et la plus célèbre montagne est le Mont Olympe. C’est à ce moment que je n’ai pu m’empêcher de comparer ce moment à la découverte de mes premiers cadeaux spécialement apportés par l’homme à la barbe blanche, car l’histoire reliée à ces montagnes n’est pas loin derrière les sentiments d’un enfant après avoir découvert ceux-ci.

C’est avec des yeux brillants de joie, de bonheur et d’émerveillement que je me suis dirigé vers ces vestiges d’un peuple du passé, d’un peuple composé des plus grands penseurs de notre histoire : Platon, Aristote et j’en passe.

Donc, tout comme le jour du 25 décembre, je me trouvais entouré de gens dans un endroit rassembleur pour festoyer et manger en communauté. Cependant, à la place de festoyer en famille, je me trouvais entouré d’asiatiques prêts à prendre des milliers de photos. Des photos immortalisant un instant de vie surplombé par l’image du site archéologique le plus connu d’Athènes. Vous allez bien vous douter que je parle de l’Acropole. Je me suis retrouvé, face à ces centaines de piliers en marbres blancs, parfaitement éclairés par des dizaines de luminaires mettant en évidence ces vestiges de l’ancienne civilisation grecque, qui n’étaient jusque là que des sujets traités lors de nos cours d’histoire de l’humanité. Après avoir contemplé ce site archéologique pendant plusieurs minutes, je me suis senti comme à la fin du festin de Noël, comblé et rassasié d’avoir enfin avoir pu goûter à cette partie de l’histoire du passé.

Comme lors du temps des fêtes après le festin, j’ai enfin pu procéder à l’ouverture des cadeaux. Mes cadeaux, je les ai découverts en visitant plusieurs sites archéologiques, dont l’ancienne agora, un lieu de rassemblement du monde antique qui servait de marché publique. Les musées multiples sont devenus mes conteurs d’histoires, expliquant de fond en comble les mythes et les annales de cette ancienne civilisation. Mes déplacements sur les îles grecques, eux, m’ont fait découvrir des sentiers aux centaines de marches, des centaines de plages et des centaines de petites maisons aux toits plus bleus que le bleu du ciel.

La visite de ce pays a été, pour moi, l’un des plus beaux cadeaux de mon existence et c’est pourquoi je vous souhaite un temps des fêtes tout aussi mémorable. Et même si le soleil grec n’est pas là pour réchauffer notre hiver froid canadien, vous pouvez quand même vous réconforter, car il y a toujours la famille pour réchauffer vos cœurs.

Joyeuses fêtes !

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