mercredi 19 octobre 2011

Éditorial du 19 octobre 2011

par Marc-André LaPlante, rédacteur-en-chef

Un effort à maintenir
Tel qu’il était annoncé dans les pages du Front la semaine dernière, Moncton a vécu un rassemblement dans le cadre du mouvement Occupy, tout comme un grand nombre de villes, à travers le pays et à travers le monde.

L’absence de revendications ou de message clair et précis a souvent été déplorée critiquée au courant de la dernière semaine. Cependant, s’il ne se dégageait pas de revendication particulière, il se dégageait tout de même un message assez singulier.

Ce message était finalement un acte de présence. Les manifestations disaient qu’ils étaient présents, et qu’ils voulaient du changement. Si ce n’est pas une revendication, c’est tout de même un message important.

Ce message dit qu’un grand nombres de personnes n’étaient pas satisfaits du système actuels. Et qu’ils étaient prêts à manifester pour ce changement. Ce qui est surtout intéresser, c’est de voir un engagement social des différentes sphères de la population. Reste à voir si cet engagement peut se poursuivre sur une longue période de temps.

Des protestants ont lancé l’idée de faire de cette manifestation un événement hebdomadaire, à tous les samedis. Est-ce qu’autant de gens seront au rendez-vous à ce moment ? Les organisateurs du mouvement auront fort à faire.

Du talent à revendre
La semaine dernière, la Semaine Musique NB a fait ressortir quelque chose de très évident. Il y à du talent en masse au Nouveau-Brunswick. Plusieurs artistes se sont succédés sur la scène lors des divers évènements entourant les festivités.

Plusieurs nouveaux artistes sont entrain de prendre une place de plus en plus évidente au courant des derniers mois et des dernières années, soufflant un vent de changement sur la scène de la musique au Nouveau-Brunswick. Plusieurs artistes ont été projetés à l’avant plan durant cette semaine, dont George Belliveau, Marie-Philippe Bergeron, Lisa LeBlanc ou encore les Backyard Devils.

À la une du Front de cette semaine, on retrouve la formation Ernie Coombs, groupe formé à l’Université de Moncton, et qui tente maintenant de percer la scène musical montréalaise.

Avec tout le talent que l’on a vu ressortir au courant de la dernière semaine, on peut parier que d’ici quelques années, le nom de Ernie Coombs sera beaucoup plus présent dans les réseaux de la scène musicale néo-brunswickoise.

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