mercredi 26 octobre 2011

Actualité internationale: une semaine à saveur politique

par Martin Savoie

Cette semaine, c'est la politique qui a menée l'actualité internationale. Alors que plusieurs électeurs dans le monde se préparent à élire leur prochain gouvernement, d'autres se préparent en vue d'une course présidentielle qui approche à grands pas. Voici donc un résumé politique international de la semaine!

La Tunisie exerce son droit de vote
C'est dimanche dernier que les Tunisiens se sont rendus aux urnes, sous le signe de la sécurité, tant au niveau du scrutin que de la population.

Plus de 65 000 militaires et observateurs ont été appelés afin de veiller au bon déroulement de ce premier scrutin libre dans le pays. Les autorités de l'endroit estiment que le taux de participation à ces élections pourrait dépasser les 60%.

Les élections devaient se tenir en juillet dernier, mais dû à des problèmes techniques, la date dû être repoussée en octobre. En effet, lors de l'annonce du délai, le nombre d’électeurs enregistrés en cette date représentait seulement 2% de la population tunisienne.
La Tunisie élira son premier gouvernement depuis la révolution ayant mené à la chute du gouvernement de Zine el-Abidine Ben Ali lors de la foulée du printemps arabe.

Le candidat socialiste est connu en France
C'est officiel: François Hollande sera le candidat du parti socialiste français lors de la prochaine course à la présidence du pays.

Après les résultats du premier tour, tous les candidats défaits se sont ralliés derrière Hollande qui a disposé de sa rivale du second tour, Martine Aubry, avec une majorité de 56% des voies. François Hollande fut ensuite investi du titre de chef de parti lors d'une convention du parti socialiste s'étant tenue à Paris, samedi dernier. Au total, près de 2,7 millions de personnes ont voté lors de l'investiture socialiste.

Il est à noter que malgré les spéculations que Hollande fera face au président actuel du pays, Nicolas Sarkozy, ce dernier n'a toujours pas confirmé qu'il entrerait dans la course pour un autre mandat.

Un second mandat pour Cristina Fernandez en Argentine?
Du côté de l'Argentine, peu de surprises sont à prévoir. Lors du premier tour, les sondages donnent une avance considérable à la présidente sortante, Cristina Fernandez.

Afin de l'emporter dès le premier tour, elle doit obtenir une majorité de 45% des voies ou 40% avec une différence d'au moins 10% face à ses rivaux, ce que les plus récents sondages laissent présumer. Cette année, Fernandez affronte le candidat socialiste Hermes Binner ainsi que Ricardo Alfonsin, connu des électeurs comme étant le fils de l'ancien président argentin des années 80 Raul Alfonsin.

Cristina Fernandez est à la tête d l'Argentine depuis qu'elle a succédé à son défunt mari, Nestor Kirchner, en 2007. Les citoyens du pays devront aussi élire 9 gouverneurs, 24 sénateurs ainsi que des député qui combleront les 130 sièges de l'assemblée législative du pays.

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