mercredi 21 septembre 2011

Vente de livres usagés

par Jessica Savoie

Avez-vous déjà entendu un autre étudiant dire qu’il adorait dépenser plusieurs tranches de 100 dollars en livres qu’il n’utilisera peut-être que pour un seul semestre ? Même les premières années ont vu des gens s’affoler devant les coûts exorbitants des manuels de cours.

Si on prend l’exemple d’un étudiant en sciences infirmières qui doit acheter non seulement ses livres, mais aussi ses habits et outils de travail, les factures montent vite et peuvent atteindre un total d’environ 1 000 $. Le plus affolant dans cette situation, c’est que même si les frais universitaires sont en hausse et que les manuels sont hors de prix, les prêts étudiants diminuent.

Voilà pourquoi la FÉÉCUM, avec l’aide de sa vice-présidente interne, Tiffany Raymond, a organisé cette année la vente de livres usagés, qui donne non seulement un coup de pouce énorme aux élèves, mais qui génère aussi un profit de 15 % dans des œuvres environnementales.

Lors de l’entrevue, Tiffany a bien souligné l’importance du programme : « C’est un service essentiel pour les étudiants et c’est une activité qui n’est pas près de s’arrêter ».

Réunissant les efforts de plus de 10 bénévoles par jour, l’équipe a contribué à l’aide financière de centaines d’étudiants provenant des différents baccalauréats offerts à l’Université de Moncton. Le plus intéressant dans cette activité, c’est que les étudiants peuvent vendre pratiquement tous les livres qu’ils retrouvent chez eux ! S’ils ont des romans, des autobiographies ou même des magazines qu’ils n’utilisent plus, ils sont en droit d’aller les apporter à la vente de livre afin de les mettre sur le marché.

Comment ça fonctionne ? C’est très simple. Vous n’avez qu’à apporter, au kiosque qui sera désigné, les livres que vous voulez vendre. Le seul rôle que vous avez à jouer, c’est d’inscrire à l’intérieur de votre livre le montant pour lequel vous le vendez, ainsi que votre NI, et l’équipe se chargera de la vente. Si vos livres sont vendus, vous pourrez aller chercher votre argent à la FÉÉCUM, et s’ils ne le sont pas, vous n’aurez qu’à aller les récupérer dans les jours suivant l’activité.

Même si la semaine s’est déroulée pratiquement de la même façon que les années précédentes, nous devons souligner certains changements. Premièrement, le fait que ce ne soit pas Symbiose mais bien la FÉÉCUM qui s’en est occupé cette année. La raison est simple : le comité n’était pas encore mis sur pied en ce début d’année scolaire.

Deuxièmement, ils ont utilisé un système informatisé pour la première fois, ce qui aide grandement le travail des organisateurs de l’activité : « Nous utilisons pour la première fois un système informatisé, ce qui nous aide grandement dans notre travail comparativement aux autres années. En plus, nous contribuons à sauver du papier et exécutons un autre geste vert ! » a souligné Michel Albert, agent de communications à la FÉÉCUM.

Même si cette activité demande énormément de temps et d’organisation, l’équipe est fière de leur résultat. Les fonds qui auront été récoltés seront déposés dans un comité environnemental.

On peut dire que même si c’est la faculté d’administration qui gagne le prix du meilleur vendeur, cette activité est profitable pour tous les jeunes faisant partie de la communauté étudiante de notre belle U de M.

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