mercredi 28 septembre 2011

Les réseaux sociaux à l’U de M

par Jessica Savoie

On ne se le cachera pas : s’il y a bien une chose qui est présente chez les jeunes, se sont les réseaux sociaux. Que ce soit pour garder contact avec ses amis, se tenir informé des derniers potins, ou simplement pour suivre l’actualité quotidienne, les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter sont des outils par excellence dont disposent la majorité des gens.

Mais qu’en est-il de l’impact de ces réseaux sociaux à l’Université de Moncton ?

Cette semaine, l’équipe du Front s’est concentrée sur la FÉÉCUM, où nous avons rencontré Tiffany Raymond, vice-présidente interne : « Cette année, on essaie de mettre une plus grande emphase sur les réseaux sociaux puisque les jeunes s’en servent de plus en plus comme référence première. On publie donc sur le blog et le Twitter de la FÉÉCUM lorsqu’on a des dossiers chauds qui ont besoin d’être partagés avec la population étudiante. On utilise aussi notre page Facebook pour partager les activités de la semaine. »

Un moyen très efficace, selon Tiffany, car la grande majorité des étudiants se retrouvent sur Facebook et Twitter. C’est un bon moyen, selon elle, de leur transmettre de l’information « live » et de créer des évènements qu’ils pourront consulter à leur guise. C’est aussi un bon moyen de leur transmettre des messages sans remplir leur boîte de courriels !

La FÉÉCUM a aussi remarqué que les étudiants étaient davantage au courant maintenant qu’elle affichait de l’information sur les réseaux sociaux. Pour ce qui est de la participation de la population étudiante dans les différentes activités, il est encore trop tôt pour remarquer un effet positif mais la FÉÉCUM garde espoir.

Le plus important, selon eux, c’est l’interaction qu’ils créent avec les jeunes. Si on prend l’exemple des blogs, on remarque que les étudiants sont plus actifs dans la communauté étudiante en partageant des commentaires ou des suggestions concernant les activités, action qui n’était pas possible lors de la réception de courriels. Pour ce qui est de la page Facebook, elle peut même servir de tremplin entre une organisation étudiante et d’autres jeunes, car n’importe qui peut publier ses propres événements.

On remarque aussi, chez les étudiants, que les réseaux sociaux sortent de plus en plus de l’encadrement de leur ordinateur pour s’afficher sur leurs téléphones portables, où ils peuvent yjeter un coup d’œil en tout temps. Positif ? Oui, dans le contexte actuel, car les jeunes peuvent suivre les activités et actualités entourant leur université. Cependant, les réseaux sociaux ne doivent pas devenir un problème ; naviguer sur Facebook durant votre cours de biologie ne vous apportera probablement aucun point boni lors de votre examen.

Bref, les réseaux sociaux peuvent être un outil de travail très efficace si on s’en sert de façon responsable, et c’est quelque chose que l’Université de Moncton a compris. Comme l’a dit Tiffany Raymond, il est important pour la FÉÉCUM d’évoluer, puisque les moyens de communications évoluent constamment. Ils doivent pouvoir rejoindre la population étudiante au cœur de ses habitudes.

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